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Après la mort de Nahel : La classe politique "à côté de la plaque"
En novembre 2020, sur le plateau du Média, Yohan Sales militant insoumis et conseiller municipal du groupe d’opposition "Communistes, Insoumis et Citoyen" à Pierrefitte-sur-Seine alertait sur la politique sécuritaire menée dans la commune de Seine-Saint-Denis et craignait que la police municipale mute « en un groupement de militants d’extrême droite armés ».
9 jours après le drame de la mort de Nahel, mineur tué par un policier lors d'un contrôle routier, cet élu local réitère son alerte : la question des quartiers popualires ne peut être traitée par l'angle ultra-sécuritaire. A l'heure où le gouvernement déploit jusqu'à 40 000 forces de l'ordre dans les cités de France, pour mater la colère populaire, Yohan Sales persiste : la solution passe par le dialogue et l'écoute.
Et, selon le conseiller municipal c'est justement aux élus de terrain d'aller à la rencontre ces jeunes, de discuter avec eux.
Et c'est justement ce qu'il a fait ce mardi 4 juillet, avant de se faire encercler par une quarantaine de policiers (Police municipale, BAC, CRS). Un "peloton d'exécution" vite envolé quand les agents se sont rendus compte du statut de leur interlocuteur....