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Macron veut éradiquer les pauvres de l'université
Emmanuel Macron a encore tenus des propos très remarqués lors du dernier congrès de France Universités, Jeudi 13 janvier dernier. Dans un discours tenu devant les présidents d’universités, il s’est en effet exprimé sur le taux d’échec en première année de licence, qu’il juge « intolérable ». Il fustige également l’université qui serait selon lui trop peu professionnalisante : « elle doit offrir des compétences et conduire vers l’emploi », a-t-il dit. Mais ce qui a choqué, c’est surtout ses propos sur le fait que l’université était « sans prix pour la plupart des étudiants ». Un mépris à peine dissimulé, à l’endroit des boursiers et des étudiants issus des classes populaires.
Se dirige-t-on vers un système à l’anglo-saxonne, où le montant des frais d’inscription seront si élevés que le surendettement deviendra le seul moyen de pouvoir financer ses études ? L’Université de demain sera-t-elle toujours le lieu de la rechercher de la transmission du savoir ? Les syndicats étudiants sont inquiets des propos tenus par Emmanuel Macron, la semaine dernière. Ainsi ils appellent à une mobilisation massive, le 3 février prochain.
Pour en parler, Irving Magi a reçu Naïm Shili, porte-parole de l’Alternative, une fédération de syndicats étudiants locaux.