Alors que la lanceuse d’alerte Frances Haugen, ex-cadre chez Facebook, était auditionnée aujourd’hui à l’Assemblée nationale, dans ce nouvel édito, Cemil Şanlı décrypte les ambitions de l’empire tentaculaire de Mark Zuckerberg. L’ancienne employée de Facebook accuse notamment son ex-patron de trahir la démocratie pour protéger ses revenus, et de choisir ses profits plutôt que la sécurité des utilisateurs. 

Pour notre éditorialiste Cemil, la monopolisation croissante du groupe Meta illustre la loi du capitalisme prédateur. Il estime par ailleurs qu’une telle concentration d’outils régissant des secteurs économiques, et donc politiques, entre les mains d’un seul homme, constitue un véritable danger pour la démocratie.