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Police nationale : coupable !
Ils étaient presque aussi nombreux que le 2 juin devant le nouveau palais de justice de Paris. Cette fois, c’était la place de la République qui accueillait les 15 000 à 20 000 personnes venues dénoncer le racisme et les violences policières à l’appel du comité Adama.
« C’est un rassemblement pour dénoncer la violence policière, c’est un rassemblement pour dénoncer la violence sociale, c’est un rassemblement pour dénoncer la violence raciale, a notamment déclaré Assa Traoré. Ce ne sont pas que les familles des victimes. C’est le peuple français. (…) La peine de mort a été abolie. Battons-nous pour que la peine de mort ne soit pas rétablie. »
La manifestation devait initialement rejoindre la palce de l’Opéra. Mais le préfet de police, Didier Lallement, ne l’a pas permis, autorisant seulement un rassemblement statique sur la place de la République.
Des militants du groupe d’extrême droite Génération identitaire ont accaparé l’attention en marge de la manifestation.
Juchés sur le toit d’un des immeubles entourant la place, ils ont déployé une immense banderole pour dénoncer le racisme anti-blanc.
Quelques incidents ont éclaté à hauteur de la rue du temple. Jets de projectiles et tirs d’engins pyrotechniques contre lancers de grenades lacrymogènes.
Les forces de l’ordre ont effectué de courtes charges afin de tenir à distance les manifestants.
Les organisateurs de la manifestation tenteront bien de ramener le calme, notamment en improvisant une chaîne afin de séparer les belligérants.
Cependant, le service d’ordre ne parviendra pas à empêcher le saccage de la boutique Orange.
Boulevard du temple, en direction de la Bastille, quelques escarmouches opposaient en fin de soirée des groupes épars et les forces de l’ordre.
Vers 20h, les derniers manifestants se dispersaient. 22 personnes –dont 12 militants de Génération identitaire – ont été interpellées.