Le regard d'un des journalistes du Média sur l'actualité et les grands enjeux du moment
Coronavirus : se réveiller dans un autre monde
Je me suis réveillé ce matin, après une nuit d’insomnie dans un état de stupeur et d’incertitude. Je ne savais plus si j’étais dans un monde réel ou dans un rêve bien flippant… Il m’a fallu quelques longues secondes pour me rendre compte que le monde était devenu un capharnaüm géant où une pandémie mortifère condamnait une partie de l’humanité à la mort : Denis Robert entame son premier édito de l’ère post coronavirus, chez lui dans le bureau de sa maison où il est confiné depuis dix jours. Entre courses au supermarchés, engueulade avec son fils qui joue trop à la PlayStation et balade en forêt avec sa chienne, il revient sur les vidéos marquantes de la semaine et son décryptage de la politique désastreuse menée par le gouvernement dans la lutte contre la contagion du virus. Pourquoi si peu de masques ? Pourquoi l’Allemagne réussit beaucoup mieux que nous à juguler le phénomène ? Pourquoi maquiller l’absence de kit de dépistage par une politique tardive et massive de confinement ?
Tout semble être approximatif et bancale dans la gestion de ces affaires. Et les déclarations d’Agnès Buzyn assurant avoir alerté Emmanuel Macron et Edouard Philippe de la gravité de la situation dès le début du mois de janvier nous plonge dans des abimes de perplexité. « Un cauchemar par définition, ça prend prend fin » explique Denis Robert en s’interrogeant sur ce que va entreprendre ce gouvernement qui a sacrifié sa santé publique et gère la crise au jour le jour à coups d’incantation et de prévisions incertaines. Tout maintenant peut arriver, conclut-il le bien comme le mal. C’est ça qui est bien, c’est ça qui est mal…