La bataille de la reconquête culturelle est aussi la nôtre. Pour cette raison, nous étendons notre “domaine de la lutte” à des émissions engagées et exigeantes sur les livres de combat, la bande dessinée, le documentaire ...
Terrorisme : de la révolution aux attentats islamistes
Le mot « terrorisme » n’est pas né le 11 septembre 2001. Il n’est pas le monopole de l’islamisme non plus. Il est en né en réalité sous la Révolution Française.
A cette époque déjà, les membres du gouvernement taxent parfois leurs adversaires de “terroristes” pour les discréditer. Le terroriste, c’est l’autre. Sous l’Occupation, ce sont les résistants qu’on assimile aux terroristes. D’aucuns assument fièrement cette étiquette que l’ennemi considère comme une injure. Dans les années 1970, Action Directe et les Brigades Rouges étaient considérées comme des terroristes. Les indépendantistes du FLNC et d’ETA également.
Ce terme est le moyen de diaboliser l’autre. Le terrosiste est un condensé du mal, un monstre aux yeux du citoyens. Parce que c’est là l’enjeu. Transformer aux yeux de la population, des électeurs, l’adversaire politique en monstre. L’opposant politique devient alors synonyme de terreur.
Il sert aussi a réaffirmer le monopole de la violence physique légitime. En diabolisant ainsi l’usage de la violence privée, ont fait oublier l’usage de la violence publique : celle de l’État. « Face à la terreur, l’État vous protège ».