Le regard d'un des journalistes du Média sur l'actualité et les grands enjeux du moment
En marche vers le soulèvement
Seconde partie de l’édito de la semaine précédente qui a suscité de nombres réactions dont certaines réprobatrices quant à la capacité de résistance de notre éditorialiste qui s’emporte et répond à ses détracteurs en citant Octave Mirbeau : « Les moutons vont à l’abattoir, ils ne disent rien et n’espèrent rien. Mais du moins, ils ne votent pas pour leur boucher qui les tuera, ni pour le bourgeois qui les mangera. Plus bêtes que les bêtes, plus moutonniers que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des révolutions pour conquérir ce droit » .
Cet édito est donc dédié aux moutons. Puissent ils devenir des loups ou des loup garous. Mais pas des chèvres, ni des rats
, écrit Denis Robert qui revient longuement sur l’immolation du jeune étudiant lyonnais Anas Kournif. Et s’en prend au préfet Lallement grand instigateur de la répression populaire parisienne autour de la manifestation place d’Italie, où un gilet jaune a perdu un oeil et où les manifestants ont été nassés et gazés.
Il y a deux y a deux types de partisans d’Emmanuel Macron : les milliardaires et les idiots. Pour connaitre le vôtre type, vérifiez votre compte en banque
…plaisante Denis Robert avant de conclure :
Et si votre compte en banque est comme le nôtre, un peu vide, souvenez-vous, vos dons sont défiscalisés. Vous nous filez 30 euros. Vous en récupéré 20 … On n’est pas cher au fond. On est la liberté de la presse. Et si nous on a besoin de vous. Très modestement, je pense aussi que vous avez besoin de nous.